Le témoignage de Perrine

  Perrine a 19 ans et a réussi le concours de Besançon en juillet dernier. Alors que la date de ce concours approche à grands pas, et que plusieurs commencent à ressentir une légère pointe de stress, voici quelques conseils pour vous rassurer sur vos méthodes de travail !

Son parcours

J’ai passé un bac économique et social en 2014, j’ai ensuite effectué deux ans de préparation au concours dans deux prépas différentes. Pour ma deuxième année, je me suis inscrite sur une prépa sur internet pour compléter les cours de ma prépa.

Durant mon année de terminale j’ai passé deux concours (Nancy et Strasbourg) juste pour voir à quoi ressemblait un concours et les épreuves. Ensuite, durant ma première année, j’ai décidé de passer 8 concours (que j’avais choisis plus en fonction de la géographie que de leur contenu) : Strasbourg, Nancy, Besançon, Lille, Amiens, Lyon, Paris et Limoges. Je n’en ai pas obtenu un. J’étais assez loin dans les classements et je pense que cela était surtout dû à mon manque d’assurance et de confiance en moi pendant les épreuves. Durant ma deuxième année j’ai passé cette fois 12 concours en privilégiant le contenu : Besançon, Strasbourg, Nancy, Amiens, Paris, Lille, Limoges, Caen, Bordeaux, Toulouse, Clermont-Ferrand et Lyon. Pour moi, en passer beaucoup était une manière de me donner plus de possibilités de réussite mais ce n’est pas forcément un exemple à suivre, certaines personnes en passent moins (ou encore plus !).

Ses méthodes

Pendant ma deuxième année de prépa, j’ai essayé de me fixer des « règles » de travail. Je ne travaillais jamais après 23h, je faisais une pause d’au moins 30 minutes après les cours avant de me mettre à travailler. J’essayais chaque jour de travailler un petit peu chaque matière.

Pour le français, j’ai appris par cœur le Bescherelle ainsi que beaucoup de règles de grammaire dans le Grévisse. Pour le vocabulaire, je faisais des listes de mots que je trouvais dans le dictionnaire ou dans les annales de concours et je me faisais des étiquettes recto-verso avec d’un côté le mot et de l’autre la définition pour pouvoir apprendre de manière ludique ! Pour l’orthographe, je faisais et refaisais des dictées, en plus de me concocter des répertoires de mots d’orthographe dans des petits carnets.

Pour les tests psychotechniques, je m’entraînais avec les exercices de ma prépa, ainsi qu’avec le Vuibert tests psychotechniques et les différentes annales des concours.

Pour la culture générale, je regardais les informations à la télévision tous les soirs pour ne pas passer à côté de l’actualité et surtout, je fichais tout ce qui était dit d’important (comme les changements de ministre au sein du gouvernement). En complément, je me faisais des fiches sur les grands thèmes comme les fleuves de France, les rois, les capitales du monde…

Il est important aussi de faire et refaire les annales des différents concours, car beaucoup de questions reviennent d’une année à l’autre.

Pour l’oral, j’ai énormément réfléchi sur moi-même et sur mes motivations. Pour Paris, Caen et Bordeaux je me suis entraînée à la rétention, au chant, à des mises en situations… Le Vuibert oral est d’ailleurs d’une grande aide pour cette préparation ! Et je m’entrainais à me présenter de la manière la plus naturelle possible. Il est important de ne pas avoir un discours trop rigide et trop préparé. C’est souvent ce que le jury reproche au concours… La spontanéité est donc importante !

Ses conseils aux candidats

Il n’y a aucune recette miracle pour ce difficile concours, chacun doit trouver les méthodes de travail qui lui conviennent et qui lui serviront au maximum. Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de rester déterminé et motivé à 300%. Je suis réellement convaincue que pour ma part, la motivation a été en grande partie responsable de ma réussite. Je pense qu’il faut être assidu et savoir trouver un équilibre entre bien-être et révisions intensives.

Croyez-en vous, chacun est capable de réussir et rien n’est impossible !!!