Le témoignage de Chloé – admise à Marseille

Chloé a passé un bac S, avant de se lancer dans la préparation du concours, pendant 3 ans. Ses efforts inlassables, après une année de classe préparatoire et deux années de CNED en parallèle à la fac, ont finalement payé, puisqu’elle vient d’entrer en première année à Marseille ! Voici son témoignage !

Son parcours :

J’ai eu mon bac scientifique mention bien en 2014 et j’ai directement intégré une prépa. Je ne l’ai pas trouvée excellente : le français tenait la route, mais pas de maths, pas de bio, pas de concours blancs, pas de préparation aux oraux… J’en ai conclu qu’il convient de vraiment bien se renseigner auprès d’anciens élèves, avant de s’inscrire ! Je ne fournissais pas de travail personnel non plus. J’ai passé cette année-là 5 concours (Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier et Bordeaux) et aucune admissibilité à la clé.

J’ai alors décidé de m’inscrire à la fac en Langues Étrangères Appliquées, tout en suivant les cours du CNED. Neuf concours passés cette année-là (Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Clermont, Besançon, Lille, Nancy), dont 4 admissibilités (Toulouse, Montpellier, Bordeaux, Besançon), mais encore aucune admission. J’étais quand même sur liste complémentaire à Toulouse et Montpellier, mais je n’ai pas été rappelée. J’avais pourtant beaucoup travaillé bien que ça n’ait pas été suffisant…

Je passe en deuxième année de LEA et décide de travailler seule avec les cours du CNED et tous les livres et sites que je pouvais trouver. Je passe 7 concours (Nice, Marseille, Toulouse, Montpellier, Clermont, Besançon, Lyon) et j’obtiens cette fois 7 admissibilités ! Finalement, le travail paye enfin ! Après les premiers résultats des oraux, je suis admise à Toulouse et Montpellier et me désiste donc toute de suite de Lyon, Nice, Besançon et Clermont. Je passe tout de même Marseille, et j’attends les résultats).

L’organisation de sa préparation :

Pour travailler l’écrit, j’ai choisi mon rythme 8h-12h / 13h-17h30 / 18h-20h. Si l’envie me prenait je tirais jusqu’à 23h. Je planifiais mon programme de révisions la veille pour le lendemain. Par exemple, tous les matins je travaillais le vocabulaire, l’orthographe, la conjugaison et la grammaire, tandis que je consacrais l’après-midi aux maths et à la bio et, de temps à autres, au rédactionnel contenu dans les concours présentés. Deuxième option : quand je commençais un livre d’annales, je devais le finir le plus rapidement possible.

Ses méthodes de travail :

Au-dessus de mon bureau se trouvent encore (oui, je n’ai pas le courage de les enlever !) des dizaines de post-it avec toutes les exceptions, etc. Pour travailler les maths, tout est une question d’entraînement et d’acquisition d’automatismes. En bio, du ciblage et du bourrage de crâne un peu. Pour le français, j’essayais de visualiser des images pour apprendre des mots de vocabulaire ou d’associer un mot à un autre pour trouver son genre. Je n’ai pas tout compris tout de suite ce que la langue française me transmettait !

Pour la culture générale, je me documentais sans cesse, je lisais tout (je suis de nature curieuse en plus), mes parents et mon frère me tenaient au courant des infos qu’ils avaient et surtout, je faisais, refaisais et refaisais encore des qcm sur tout et n’importe quoi.

Les ressources qu’elle recommande :

Je possède une vingtaine de livres divers d’éditions différentes. Ceux qui m’ont le plus aidée sont :

- la formation du CNED premièrement, complète et très bien expliquée (notamment les notions de français) ;

- Total ortho ELLIPSES

- Les épreuves de français au concours d’orthophonie ELLIPSES

- Tout le vocabulaire aux concours d’orthophonie ELLIPSES

- Dictées et textes à corriger VUIBERT

- Vocabulaire VUIBERT

- Orthographe VUIBERT

- 1500 QCM de culture générale VUIBERT

- 1000 QCM culture générale concours ortho ELSEVIER MASSON

Ses derniers conseils aux candidats :

Si je peux donner un conseil fondamental aux candidats, c’est de se concentrer sur l’écrit, car il fait toute la différence. Par exemple à Toulouse j’étais 131^ème en 2016 et j’ai eu 12 à l’oral, ce qui n’a pas suffi (j’étais finalement classée 48ème sur liste complémentaire). Cette année j’étais 9^ème à l’écrit et j’ai eu encore 12 à l’oral. Pourtant, cette fois, je suis 22^ème sur liste principale. Finir en début de liste aux écrits garantit quasiment une place sur les listes après les oraux (attention à ne pas faire de faute éliminatoire, cependant !). D’un autre côté, ne pas être dans les premières pour les écrits ne rime pas avec échec, il faut « juste » avoir une excellente note à l’oral !