Le témoignage de Louise : Admise à Nantes

Originaire de Bretagne, un bac L en poche, Louise n’a pas hésité longtemps avant de se lancer dans la préparation au concours. Malgré les échecs de la première année, Louise a persévéré et ses efforts ont payé !

Son parcours :

Avant de me lancer dans le périple des concours je me suis directement orientée vers une prépa, car je savais déjà depuis quelques temps que je voulais devenir orthophoniste. Malheureusement cette prépa était loin de mes attentes et sur les huit concours passés je n'ai rien obtenu.

Je me suis donc relancée dans une deuxième année en prépa à Nantes qui a, cette fois, été concluante. Au total, j’ai passé 12 écrits cette année et j’ai été admissible à 5 oraux : Nantes, Bordeaux, Lyon, Poitiers et Rouen !

L’organisation de sa préparation :

Concernant les écrits, j’ai pu découvrir en première année mes lacunes et mes points forts, ainsi que des méthodes de travail que j’ai réemployées l’année suivante.

Pour m’organiser, je listais toutes les tâches que j’avais à faire dans la semaine dans un carnet et je les distribuais pour chaque jour de la semaine. En plus des cours à reprendre, je faisais d’autres recherches, que ce soit pour approfondir un sujet ou en découvrir un nouveau. Je n’ai jamais été très forte en culture générale ou en maths, mais je faisais de mon mieux en ne laissant pas ces matières de côté, en relisant encore et encore des fiches que j’avais faites et en m’exerçant sur des exercices d’annales.

Je travaillais l’orthographe en recopiant sur un cahier plusieurs fois un mot que j’orthographiais mal. Quant au vocabulaire, j’avais tout d’abord un grand répertoire où je mettais tout mon vocabulaire (avec nom, genre, définition) et une boîte basée sur la méthode de flash card. Elle était divisée en 7 colonnes différentes : dans la première j’apprenais entre 20 et 40 mots le premier jour. Dans la deuxième case, je reprenais les mots appris la veille et si je m’en rappelais, ces mots passaient dans la colonne suivante pour que je les revoie cette fois, deux jours plus tard. Ainsi je revoyais ces mots tous les deux jours, tous les trois jours, etc., jusqu’à seulement une fois par semaine. Je voyais le vocabulaire plus comme un jeu de cette façon et c’était donc beaucoup plus agréable.

Aussi, en prépa, j’avais l’avantage d’être dans un groupe et donc de pouvoir faire des révisions à plusieurs. Quand un concours arrivait à grands pas, je revoyais les annales encore et encore pour mieux cibler la ville en question, je reprenais tout ce qui était tombé dans des fiches.

Je pense que pendant les premiers mois de préparation, il est essentiel de revoir la base : que ce soit en grammaire, en culture générale ou même en maths et logique, de commencer dès le début le vocabulaire, puis d’approfondir.

Les ressources qu’elle recommande :

En plus des cours, j’avais beaucoup de livres avec moi, qui me semblent importants d’avoir à portée de main : le Bescherelle de conjugaison, la collection des Vuibert (orthographe, vocabulaire, etc.) et le Grevisse. Je conseille également d’aller consulter le CNRTL pour le vocabulaire.

Ses derniers conseils aux futur(e)s candidat(e)s :

Il faut éviter de trop se comparer aux autres. Même s’il faut beaucoup travailler, chacun a sa propre méthode de travail. Personnellement, je préférais travailler plus tard le soir et en profiter pour dormir le matin avant d’aller en cours, contrairement à d’autres.

Il est important de ne pas laisser de côté ses loisirs, d’avoir quelque chose qui permet de se changer les idées. Pendant ces deux années, je n’ai pas arrêté la course à pied, que je pratiquais trois à quatre fois par semaine ou de voir mes amis.

L’année (ou les années) de concours est (sont) une période très particulière où j’ai pu apprendre à me connaître et beaucoup murir. Chacun a un parcours différent. Personnellement, je savais que j’avais un trouble de la déglutition, que j’avais pris en charge, et ce n’est pas ce qui a empêché mon admission. Finalement, je n’ai pas été prise à Bordeaux et Lyon et j’ai été classée sur liste complémentaire à Nantes, Poitiers et Rouen. Le rappel de Nantes le 2 juillet a été une grande libération : me voici enfin à l’école !