Le témoignage de Margot : admise à Nantes

Margot, 19 ans, s’est préparée au concours pendant une année, après avoir décroché son bac ES. Comme quoi : la porte est ouverte, même lorsqu’on ne sort pas d’une filière S ! Ne lâchez pas !

Son parcours :

Après avoir obtenu un bac ES, je me suis inscrite dans une prépa privée sur Paris. J'avais passé le concours de Paris durant mon année de terminale mais sans m'y être vraiment préparée, juste par curiosité, pour voir comment l'épreuve se déroulait, ce sur quoi nous étions interrogés, etc. Donc évidemment je n'ai pas été admissible !

Afin d'augmenter mes chances d'obtenir un concours durant mon année de prépa, j'ai décidé d’en passer une dizaine. Ainsi, je me suis inscrite aux concours de Nantes, Besançon, Lyon, Tours, Bordeaux, Amiens, Nice, Lille, Poitiers, Clermont-Ferrand, Nancy, Rouen et Marseille, mais je n'ai pas passé les deux derniers étant donné que j’étais admise à Nantes.

Pour sélectionner les concours que vous allez passer, il est important que vous cibliez vous points forts et vos points faibles, mais aussi que vous vous renseigniez sur chaque concours afin de choisir les concours qui vous correspondent le mieux.

Ses méthodes de travail :

Pour me préparer aux écrits, je me suis beaucoup appuyée sur les annales des concours qui nous étaient fournies par la prépa.

J'ai accordé beaucoup de mon temps de travail à la partie « français » des concours : j'avais un carnet dans lequel je reportais tous les mots pour lesquels l'orthographe n'était pas correctement intégrée, les pluriels et les genres de certains mots, les verbes avec et sans doublement de consonnes etc. J'avais un autre carnet dans lequel je notais des règles de grammaire, des exceptions etc.

Pour ce qui est du vocabulaire je me suis beaucoup servie de l’application Quizlet, application sur laquelle il faut entrer les mots et leurs définitions, pour pouvoir ensuite les avoir sous forme de carte avec le mot d’un côté et la définition de l’autre. Ce sont les mêmes points qui retombent d'une année à l'autre, d'un concours à un autre, et même dans certaines villes des questions déjà tombées les années précédentes ! C'est pourquoi, je pense qu'il est important de noter les fautes que l'on a pu faire dans les annales et de les relire assez souvent.

Pour la culture g, je relisais les QCM que notre professeur nous faisait, sur des thématiques différentes. Plus largement il faut être au courant de l'actualité, et au point sur l'Histoire de la ville et de la région pour certains concours.

Ma bête noire, c'était les maths ! J'ai là aussi beaucoup travaillé avec les annales afin de me familiariser avec les types de questions, de problèmes qui sont posés en concours, mais aussi afin de gagner en rapidité. En effet, la rapidité faisait aussi partie de mes points faibles.

Pour progresser là-dessus il faut se forcer à réaliser les annales selon le temps qui est imparti le jour du concours. Pour ma part, je mettais le minuteur de mon portable pendant que je faisais les annales, et le fait de voir qu’il me restait peu de temps me forçait à mettre les bouchées doubles ! Je procédais d’ailleurs de cette façon lors des concours, avec le chronomètre d’une montre.

L’organisation de sa préparation :

Pour ce qui est du temps que je consacrais à mes révisions, cela dépendait des jours. Par exemple, le soir après les journées de cours, je n’étais pas très productive ! Je privilégiais donc la relecture de mes petits carnets, dans lesquels j’avais noté de nouvelles règles de grammaire, de nouvelles exceptions, etc.

Quand je n’avais pas cours, je commençais à faire des annales le matin vers 9h30 et je travaillais jusqu’au déjeuner. Je reprenais vers 14h, et ce jusqu’au soir, vers 18h/19h. Mais cette organisation n’est pas adaptée à tout le monde. Je sais que pour d’autres, il est important de faire plus de pauses, au risque de finir par ne plus être concentré. Pour ma part quand je commençais à saturer, je changeais de matière.

C’est de cette façon que je fonctionnais au début, mais au fil des mois j’allégeais un peu mes journées de révisions et je relisais surtout mes fameux petits carnets que j’avais bien remplis depuis le début de la prépa ! J’ai majoritairement travaillé seule mais il m’arrivait aussi de faire des dictées de mots, de textes avec mes amies. Il faut que vous trouviez une organisation qui vous corresponde, qui respecte vos temps de concentration, car vouloir en faire trop peut être contre-productif. De même qu’il est contre-productif de vous forcer à vous lever tôt alors que vous manquez de sommeil. Il faut vraiment que vous soyez à l’écoute de vos besoins, de votre corps.